Vendredi 10 octobre à 19 heures, la compagnie Les Insomniaques vous proposera des extraits de son spectacle Blanche Neige de Robert Walser (éditions José Corti).
Le spectacle dans son intégralité sera joué du 29 octobre au 1er novembre à 21 heures au théâtre Le Hangar (11 rue des Cheminots à Toulouse, 05 61 48 38 29).
Vous pourrez également entendre des extraits sur Canal Sud (92.2) le mardi 28 octobre à 23 heures.
Avec : Léontine Bob, Catherine Salane, Thibault Condy, Emile Fuentes
Mise en scène : Georges Bratoëff.
Blanche-Neige est l’un des écrits décisifs de cet écrivain suisse (né en 1878 à Bienne et mort en 1956 près de l’établissement psychiatrique d’Herisau), comme le souligne Walter Benjamin, dès 1929 :
« (…) Blanche-Neige, l’une des œuvres les plus profondément significatives de la poésie récente. Elle suffit à elle seule à faire comprendre pourquoi cet écrivain, apparemment le plus fantaisiste de tous, fut un auteur de prédilection pour l’inflexible Kafka. »
« Cendrillon et Blanche-Neige, écrit l’auteur à l’éditeur Ernst Rowoht, sont entièrement Poésie…Elles visent le style et la beauté ; l’essentiel dans ce cas est le plaisir qu’on prend au livre… Elles sont accordées pour la parole et la langue, pour la mesure et le plaisir du rythme. »
Mais alors, que reste-t-il du conte éponyme ?
« C’est un mensonge noir et fou,
dur à entendre, bon à faire
peur aux enfants. Va-t’en mensonge ! » répond Blanche-Neige.
Soit, mais pas seulement, car la Blanche-Neige des Grimm sert de prologue implicite à cette œuvre poétique-dramatique où tout se joue une fois « qu’ils furent heureux » entre une Belle-mère équivoque et bien vivante, un chasseur viril et un prince fuyant.
Le spectacle dans son intégralité sera joué du 29 octobre au 1er novembre à 21 heures au théâtre Le Hangar (11 rue des Cheminots à Toulouse, 05 61 48 38 29).
Vous pourrez également entendre des extraits sur Canal Sud (92.2) le mardi 28 octobre à 23 heures.
Avec : Léontine Bob, Catherine Salane, Thibault Condy, Emile Fuentes
Mise en scène : Georges Bratoëff.
Blanche-Neige est l’un des écrits décisifs de cet écrivain suisse (né en 1878 à Bienne et mort en 1956 près de l’établissement psychiatrique d’Herisau), comme le souligne Walter Benjamin, dès 1929 :
« (…) Blanche-Neige, l’une des œuvres les plus profondément significatives de la poésie récente. Elle suffit à elle seule à faire comprendre pourquoi cet écrivain, apparemment le plus fantaisiste de tous, fut un auteur de prédilection pour l’inflexible Kafka. »
« Cendrillon et Blanche-Neige, écrit l’auteur à l’éditeur Ernst Rowoht, sont entièrement Poésie…Elles visent le style et la beauté ; l’essentiel dans ce cas est le plaisir qu’on prend au livre… Elles sont accordées pour la parole et la langue, pour la mesure et le plaisir du rythme. »
Mais alors, que reste-t-il du conte éponyme ?
« C’est un mensonge noir et fou,
dur à entendre, bon à faire
peur aux enfants. Va-t’en mensonge ! » répond Blanche-Neige.
Soit, mais pas seulement, car la Blanche-Neige des Grimm sert de prologue implicite à cette œuvre poétique-dramatique où tout se joue une fois « qu’ils furent heureux » entre une Belle-mère équivoque et bien vivante, un chasseur viril et un prince fuyant.
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